24-25 février 1988
Afrique du Sud. Musellement des organisations anti-apartheid
Le 24, le gouvernement sud-africain annonce l'interdiction de toute activité politique imposée à dix-sept organisations noires et blanches anti-apartheid dont la principale, le Front démocratique uni (U.D.F.). Ces organisations ne sont pas dissoutes mais se voient dans l'impossibilité de s'exprimer sur le régime. La plus grande centrale syndicale noire, la C.O.S.A.T.U., est également limitée à ses strictes fonctions syndicales.
Le 25, malgré l'opinion internationale qui dénonce ce nouveau coup porté à l'opposition, Pretoria frappe les dirigeants de ces organisations de nouvelles restrictions.