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24-25 novembre 1991

Belgique. Poussée de l'extrême droite en Flandre et des écologistes en Wallonie aux élections législatives

Le 24, les sept millions d'électeurs belges sont appelés à renouveler les deux cent douze sièges de la Chambre des représentants, au terme d'une campagne électorale dominée par la querelle communautaire et le débat sur l'immigration. Les résultats font apparaître un recul des cinq partis de la coalition formée en mai 1988 : les sociaux-chrétiens flamands (C.V.P. ; 16,7 p. 100 des voix ; 39 sièges ; — 4) et francophones (P.S.C. ; 7,8 p. 100 ; 18 sièges ; — 1), comme le Parti socialiste, aussi bien francophone (P.S. ; 13,6 p. 100 ; 35 sièges ; — 5) que flamand (S.P. ; 12 p. 100 ; 28 sièges ; — 4), ainsi que la Volksunie (nationalistes flamands ; 5,9 p. 100 ; 10 sièges ; — 6). Ce recul des partis traditionnels s'opère au profit des écologistes en Wallonie (5,1 p. 100 ; 10 sièges ; + 7) et de l'extrême droite nationaliste et xénophobe en Flandre (Vlaams Blok ; 6,6 p. 100 ; 12 sièges ; + 10).

Le 25, Wilfried Martens, Premier ministre (C.V.P.) sortant, remet sa démission au roi Baudouin. Ce dernier entame aussitôt les consultations nécessaires à la formation du nouveau gouvernement, mais refuse de recevoir les représentants du Vlaams Blok, dont l'intransigeance complique des tractations qui devraient durer plusieurs semaines.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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