24-31 juillet 1989
Mozambique. Nouvelle ligne politique et espoirs de réconciliation
Le 24, le cinquième congrès du Front de libération du Mozambique (Frelimo), le parti unique au pouvoir depuis l'indépendance en 1975, s'ouvre sur un discours du chef de l'État Joaquim Chissano, qui pose le principe d'un dialogue avec les rebelles de la Résistance nationale du Mozambique (Renamo) pour mettre fin à vingt-cinq années de guerre civile qui ont conduit le pays au bord de l'effondrement économique.
Le 31, le congrès s'achève en adoptant un nouveau programme qui ne contient plus de référence au marxisme-léninisme, mais seulement une mention à l'adhésion aux « principes universels du socialisme ».