24 mai-2 juin 1995
France. Remous judiciaires autour du logement social à Paris
Le 24, le juge Éric Halphen, chargé de l'instruction du dossier des fausses factures de la région parisienne, met en examen Georges Pérol, ancien directeur de l'Office public d'aménagement et de construction (O.P.A.C.) de la Ville de Paris, pour trafic d'influence. Élu de Corrèze et proche du président Jacques Chirac, Georges Pérol est soupçonné d'avoir abusé de ses fonctions parisiennes pour financer les campagnes électorales du R.P.R. dans le Limousin. Le 31, un sous-directeur en fonction de l'O.P.A.C. sera à son tour mis en examen.
Le 29, le quotidien Info-Matin publie l'enquête d'un journaliste qui affirme s'être fait attribuer rapidement, en dissimulant sa qualité, un logement social dans le XIIe arrondissement de Paris contre le versement d'un pot-de-vin de 30 000 francs.
Le 30, le maire (C.D.S.) de l'arrondissement, Paul Pernin, et le maire (R.P.R.) de Paris, Jean Tiberi, portent plainte contre X pour escroquerie.
Le 2 juin, le maire adjoint de l'arrondissement chargé du logement social et trois intermédiaires sont mis en examen pour trafic d'influence.