24 septembre 1995
France. Renforcement de la gauche aux élections sénatoriales
Le renouvellement d'un tiers du Sénat est marqué par un rajeunissement des élus et par la progression du Parti socialiste au détriment de l'U.D.F. Seuls 49 candidats sortants sont réélus sur les 117 sièges à pourvoir. La moyenne d'âge des sénateurs passe de soixante-cinq ans à cinquante-cinq ans. Avec 22 élus, le P.S. gagne 8 sièges, tandis que l'U.D.F., avec 35 sénateurs, en perd 10. Le R.P.R. (36 élus) et le Parti communiste (9 élus) équilibrent leurs gains et leurs pertes. Cette évolution de la composition du Sénat était prévisible depuis les résultats des élections municipales de juin. La gauche reste largement minoritaire au Palais du Luxembourg – 96 sièges sur 321. Parmi les personnalités qui y font leur entrée figurent Michel Rocard (P.S., Yvelines), Robert Badinter (P.S., Hauts-de-Seine) et Charles Pasqua (R.P.R., Hauts-de-Seine).