25-27 juillet 2000
France. Crash d'un Concorde d'Air France
Le 25, un Concorde d'Air France s'écrase sur un hôtel de Gonesse (Val-d'Oise), peu après son décollage de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Des flammes étaient apparentes sous l'aile gauche de l'appareil. Les cent neuf passagers et membres d'équipage ainsi que quatre personnes se trouvant dans l'hôtel sont tués. Il s'agit du premier accident grave de ce type d'appareil depuis sa mise en service en 1976. Le ministre des Transports, Jean-Claude Gayssot, ordonne la suspension des vols des Concorde d'Air France. British Airways, seconde compagnie à exploiter le supersonique franco-britannique, reprend ses vols dès le lendemain de l'accident.
Le 27, les experts rendent publiques les premières conclusions de l'enquête sur les causes de l'accident. Ils indiquent que le crash a été causé par l'arrêt des deux moteurs gauche de l'appareil. La présence de fragments de pneus du Concorde sur la piste, et le blocage, révélé par l'analyse des boîtes noires, du train d'atterrissage de l'avion après le décollage accréditent la thèse selon laquelle la projection de débris aurait pu endommager l'aile gauche de l'avion où est situé l'un des réservoirs, causant une fuite de kérosène à l'origine de l'incendie. Mais le lien entre ces différents phénomènes n'est pas établi.