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25-29 juillet 2013

Tunisie. Assassinat du député d'opposition Mohamed Brahmi

Le 25, le député de l'opposition de gauche Mohamed Brahmi, proche du Front populaire (gauche radicale), est assassiné par balles dans la banlieue de Tunis, le jour anniversaire de la proclamation de la République tunisienne. Il était le représentant élu de Sidi Bouzid, berceau de la révolution de janvier 2011. Ses partisans et ses proches accusent le parti islamiste Ennahda, au pouvoir, et manifestent leur colère, tandis que le président Moncef Marzouki appelle au calme.

Le 26, le ministère de l'Intérieur annonce que l'arme qui a servi à tuer Mohamed Brahmi est la même que celle qui a été utilisée contre Chokri Belaïd, un autre opposant politique assassiné en février 2013. Il rend publique une liste de suspects appartenant pour la plupart à l'organisation salafiste Ansar al-Charia. Tandis que les opposants se réunissent place du Bardo, à Tunis, pour exiger la démission du gouvernement et la dissolution de l'Assemblée constituante, plusieurs dizaines de membres de celle-ci annoncent leur intention de la quitter. Les jours suivants, la mobilisation de l'opposition en faveur de la formation d'un gouvernement de salut national se renforce.

Le 29, le meurtre de treize militaires, tués dans la région du mont Chaambi, près de Kasserine, non loin de la frontière algérienne, alors qu'ils traquaient un groupe djihadiste, est attribué à des extrémistes islamistes.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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