25-31 mars 2004
Côte d'Ivoire. Violences meurtrières
Le 25, la manifestation de l'opposition en faveur des accords de paix de Marcoussis (Essonne) signés en janvier 2003, qui était interdite, est violemment réprimée par le pouvoir, qui dénonce une « tentative d'insurrection ». Les affrontements font une centaine de morts. Tous les partis d'opposition annoncent leur retrait du gouvernement de réconciliation nationale. Les violences et les rafles continuent de faire des victimes les jours suivants.
Le 28, l'opposition au président Laurent Gbagbo exige la mise en place d'une commission d'enquête internationale sur ces violences, demande qu'appuie la France.
Le 31, les premiers éléments de l'O.N.U.C.I., la force de l'O.N.U. pour le maintien de la paix en Côte d'Ivoire, créée en février, arrivent à Abidjan.