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25 septembre-2 octobre 1988

France. Élections cantonales

Le 25, au terme d'une campagne électorale très peu politisée, environ la moitié des électeurs inscrits de chaque département, sauf Paris, sont appelés à renouveler les conseillers généraux élus en mars 1982 : 50,87 p. 100 d'entre eux s'abstiennent au premier tour de ce scrutin, qui est le cinquième de l'année. Ce taux record d'abstention suscite un débat dans la classe politique sur le regroupement des scrutins locaux. Quant aux résultats, le gouvernement se félicite que l'opposition n'ait pas enregistré de progrès : selon les résultats publiés par le ministère de l'Intérieur, la gauche (y compris les écologistes) totalise 49,6 p. 100 des voix, dont 29,98 p. 100 au P.S. et 13,39 p. 100 au P.C., tandis que la droite obtient 50,29 p. 100, dont 16,92 p. 100 à l'U.D.F., 15,92 p. 100 au R.P.R. et 5,24 p. 100 au F.N.

Le 2 octobre, le second tour concerne 1 192 sièges en ballottage sur un total de 2 042 à pourvoir. Pour ces cantons, le taux d'abstention qui était de 54,07 p. 100 au premier tour est de 52,97 p. 100 au second tour. La gauche obtient 843 (+ 80) des 1 936 sièges de métropole, les gains les plus significatifs (87) étant enregistrés par le P.S. Mais cette légère progression en sièges n'entraîne pas de modifications importantes, les 7 et 10 octobre, lors de l'élection des présidents de conseils généraux : la droite conserve 71 présidences contre 30 à la gauche. Cette dernière gagne la Gironde, mais perd les Alpes-de-Haute-Provence.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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