25 septembre 2016
France. Reconnaissance de la responsabilité de la France dans le drame des harkis
À l’occasion de la Journée nationale d’hommage aux harkis, le président François Hollande reconnaît dans un discours à l’hôtel des Invalides, à Paris, « la responsabilité des gouvernements français dans l’abandon des harkis, les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil inhumaines de ceux transférés en France ». Cette reconnaissance était l’une de ses promesses de campagne en 2012. À la suite des accords d’Évian de mars 1962, soixante mille harkis ont été admis en France, tandis que cinquante-cinq à soixante-quinze mille d’entre eux ont dû rester en Algérie. En mars, l’opposition de droite et d’extrême droite avait dénoncé la participation du chef de l’État à la commémoration de l’anniversaire du cessez-le-feu prévue par les accords d’Évian, estimant que cette date marquait le début des représailles contre les civils et les harkis.