26-27 décembre 1990
Algérie. Les députés en faveur de l'arabisation
Le 26, le Parlement algérien vote à une large majorité une nouvelle loi sur la « généralisation de la langue arabe ». Ce texte prévoit l'arabisation totale de l'administration d'ici au 5 juillet 1992 et celle de l'université pour 1997, ce qui devrait réduire, voire supprimer, l'usage officiel du français, mais aussi celui de la langue berbère.
Le 27, plusieurs dizaines de milliers de sympathisants du Front des forces socialistes manifestent à Alger contre la loi sur l'arabisation : les partisans de Hocine Aït Ahmed, en majorité kabyles et donc berbérophones, dénoncent aussi les dangers de l'intégrisme musulman.