26-30 août 1991
Liban. Amnistie pour le général Aoun autorisé à gagner la France
Le 26, le Parlement libanais adopte une loi d'amnistie générale qui couvre toute la période de la guerre, depuis 1975.
Le 28, le général chrétien Michel Aoun, réfugié depuis le 13 octobre 1990 à l'ambassade de France à Beyrouth, est autorisé à quitter le territoire libanais. L'ex-commandant en chef de l'armée, qui avait régné pendant deux ans sur l'enclave chrétienne de Beyrouth-Est, était accusé de rébellion, abus de pouvoir et détournement de fonds par le nouveau gouvernement. Le décret lui impose un exil de cinq ans, lui interdit de se livrer à toute activité politique et prévoit le gel des 32 millions de dollars déposés à l'étranger, qui constituent son « trésor de guerre ».
Le 30, le général Aoun arrive à Marseille, la France lui ayant accordé l'asile politique.