26-30 novembre 2000
France. Ouverture du débat sur l'inversion du calendrier électoral de 2002
Le 26, le Premier ministre, Lionel Jospin, dans son discours devant le congrès socialiste de Grenoble, estime que « le débat qui s'engage » au sujet du calendrier électoral de 2002, qui, dans l'état actuel, prévoit la tenue des élections législatives avant l'élection présidentielle, est « légitime ». Il se déclare implicitement en faveur de l'inversion de cet ordre. Dans la majorité, le Parti communiste et les Verts sont opposés à cette inversion, tout comme, dans l'opposition, le R.P.R. et D.L. qui dénoncent la « manipulation » du Premier ministre. François Bayrou, président de l'U.D.F., et Charles Pasqua, président du R.P.F., y sont favorables.
Le 28, le Parti socialiste annonce le dépôt d'une proposition de loi organique visant à prolonger le mandat de l'Assemblée au-delà de l'échéance du mandat présidentiel, afin que les législatives aient lieu après la présidentielle. Cette proposition sera déposée à l'Assemblée nationale le 30.
Le 29, Jacques Chirac, dans un communiqué, « met en garde, pour la sérénité du débat démocratique, contre la tentation de changer la règle du jeu peu avant une élection ».