26 février 1982
Le 26, le roi Hassan II gracie Abderrahim Bouabid, secrétaire général de l'Union socialiste des forces populaires, ainsi que deux autres dirigeants socialistes qui avaient été condamnés à un an de prison ferme le 24 septembre 1981 pour avoir critiqué la politique menée par le roi au Sahara occidental. Diverses campagnes en faveur de leur libération avaient été lancées, notamment par le Parti socialiste français.
En visite de travail à Paris, le roi Hassan II rencontre le président Mitterrand à trois reprises, entre le 26 et le 29 janvier. Ces entretiens sont consacrés à la « relance » des relations entre Paris et Rabat qui ont pâti du départ de Valéry Giscard d'Estaing, considéré comme un ami du roi du Maroc....
Le roi Hassan II fait connaître, à Fès, la composition du nouveau gouvernement, dont sont éliminés les ministres membres du Rassemblement national des indépendants, mouvement en proie à des divisions internes. Maati Bouabid reste Premier ministre et aucun changement n'affecte les postes essentiels....
Le 5, l'Union socialiste des forces populaires (U.S.F.P.) publie un communiqué critiquant la résolution du « comité des sages » de l'O.U.A. du 26 août sur le Sahara occidental et dénonçant la prédisposition du pouvoir « à la résignation, voire à l'abandon des provinces sahariennes »....
Environ mille personnes sont déférées devant les tribunaux marocains à la suite des émeutes du 20 juin à Casablanca.
Le 13, à Rabat, comparaissent quatre-vingt-deux accusés, dont l'ancien bâtonnier Me Benameur, membre de la commission nationale de l'Union socialiste des forces populaires...
Le 6 juin, devant l'ampleur des protestations suscitées par sa décision, prise le 28 mai, d'augmenter le prix des denrées de première nécessité, le gouvernement marocain annonce, sans parvenir toutefois à rétablir le calme, qu'il réduit de moitié la hausse prévue.
Le 17, l'U.M.T....
Le Premier ministre français est l'hôte officiel de son homologue marocain, Maati Bouabid. Raymond Barre assure à son arrivée : « La France ne refusera pas sa contribution à un règlement politique du conflit du Sahara. » Celui-ci, depuis cinq ans, oppose au Maroc le Polisario soutenu par l'Algérie. Raymond...
