26 mai-3 juin 2019
Irak. Condamnation à mort de djihadistes français
Entre le 26 et le 29, un tribunal de Bagdad condamne à mort sept Français pour appartenance à l’organisation État islamique (EI). Arrêtés en Syrie par les Forces démocratiques syriennes, ils ont été transférés en Irak en février pour y être jugés, en compagnie d’autres Français et de dizaines d’autres combattants principalement irakiens. La France refuse de rapatrier, pour les juger, ses ressortissants partis combattre dans les rangs de l’EI en Irak et en Syrie. Toutefois, elle s’oppose par principe à l’application de la peine de mort à ses ressortissants jugés à l’étranger. L’Irak justifie le jugement de djihadistes détenus en Syrie par le fait que les deux pays constituaient un champ de bataille unique. En mars, le Premier ministre Adel Abdel-Mehdi a proposé de juger l’ensemble de ces prisonniers « en échange de 2 milliards de dollars ».
Les 2 et 3 juin, quatre autres Français sont condamnés à mort à Bagdad pour les mêmes motifs. Aucun djihadiste étranger condamné en Irak n’a encore été exécuté.