27-31 décembre 2019
Irak - États-Unis - Iran. Opérations antiaméricaines
Le 27, une base militaire abritant des soldats américains à Kirkouk, au nord de Bagdad, est la cible d’une attaque massive à la roquette. Un sous-traitant américain est tué. Washington met en cause les brigades du Hezbollah, milice chiite irakienne pro-iranienne intégrée dans l’armée irakienne. Cependant, le mouvement de contestation du régime et de son allié iranien se poursuit à travers le pays.
Le 29, l’aviation américaine effectue des frappes contre des positions des brigades du Hezbollah à la frontière irako-syrienne, trois en Irak et deux en Syrie, tuant au moins vingt-cinq combattants. Les autorités irakiennes dénoncent cette attaque.
Le 31, des milliers de membres des Unités de mobilisation populaire, qui regroupent des milices majoritairement chiites, pénètrent dans la « zone verte » de Bagdad où sont notamment rassemblées les ambassades étrangères, et assiègent celle des États-Unis, sans que les forces de sécurité interviennent. Le président américain Donald Trump menace de faire payer « le prix fort » à l’Iran qu’il tient pour responsable de l’opération. Les milices chiites demandent au Parlement de voter le retrait des forces américaines du pays.