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27 septembre-2 octobre 1992

France. Élection de René Monory à la présidence du Sénat

Le 27, les grands électeurs des départements métropolitains allant alphabétiquement de l'Indre-et-Loire aux Pyrénées-Orientales – Paris excepté – ainsi que ceux de la Réunion et de la Nouvelle-Calédonie élisent cent trois sénateurs dans le cadre du renouvellement triennal de la Haute Assemblée. Tirant les bénéfices de leurs bons résultats aux élections municipales de 1989, les socialistes gagnent cinq sièges. L'U.D.F. en perd trois, le R.P.R. et le Parti communiste un chacun. Mais le véritable enjeu du scrutin est la succession d'Alain Poher, qui ne se représente pas à la présidence de la Haute Assemblée tout en restant sénateur.

Le 2 octobre, René Monory (U.D.F.-C.D.S.) est élu président du Sénat au second tour par deux cents voix contre soixante-seize pour Claude Estier (P.S.). La veille, les sénateurs de l'U.D.F. l'avaient désigné comme candidat unique de leur formation afin de contrer la candidature de Charles Pasqua (R.P.R.), qui ne pouvait l'emporter que grâce à la division des sénateurs centristes. Maire de Loudun, sénateur et président du conseil général de la Vienne, ministre de l'Économie et des Finances de Valéry Giscard d'Estaing de 1978 à 1981, ministre de l'Éducation nationale de la cohabitation de 1986 à 1988, René Monory devient ainsi le deuxième personnage de l'État.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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