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28-30 octobre 1983

France. Congrès du Parti socialiste à Bourg-en-Bresse

Du 28 au 30, le Parti socialiste réunit son congrès national à Bourg-en-Bresse. Après celui de Valence en octobre 1981, ce congrès est le second depuis l'arrivée des socialistes au pouvoir. L'objectif est d'en faire, selon le premier secrétaire Lionel Jospin, celui de la « reconquête de l'opinion ». Trois motions sont en présence : celle de Lionel Jospin, qui rassemble environ 77 p. 100 des mandats et à laquelle se sont ralliés les amis de Pierre Mauroy et ceux de Michel Rocard ; cette motion défend le soutien sans ambiguïté à l'action du gouvernement ; celle du chef de file du C.E.R.E.S. Jean-Pierre Chevènement (18 p. 100 des mandats) ; celle des « dissidents » de l'ancien courant rocardien (5 p. 100 des mandats). La motion de synthèse, très proche du texte initial de Lionel Jospin, est approuvée à l'unanimité moins une abstention. Le C.E.R.E.S., qui accepte que l'impératif politique prenne le pas sur ses options idéologiques, perd le contrôle de la fédération de Paris et ne conserve que les quatre fédérations où il est majoritaire. Au cours des débats, le premier secrétaire déplore l'attitude du Parti communiste qui a émis de sérieuses critiques sur certains points de l'action gouvernementale, en particulier sur la politique extérieure et sur la défense nationale. Il accepte la rencontre demandée par le bureau politique du P.C.F., destinée à « vérifier » les termes de l'accord signé entre les deux partis le 21 juin 1981.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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