28 janvier-1er février 1998
France. Mise en cause du président de la cour d'assises lors du procès Papon
Le 28, alors que le procès de Maurice Papon, secrétaire général de la préfecture de la Gironde durant la guerre, accusé de crimes contre l'humanité, se poursuit devant la cour d'assises de Bordeaux, Me Arno Klarsfeld, avocat d'une des parties civiles, publie un communiqué dans lequel il met en cause le président de la cour, Jean-Louis Castagnède. Affirmant que celui-ci possède un lien de parenté avec certaines des victimes des rafles examinées durant le procès, il lui demande d'« en tirer les conclusions », menaçant de réclamer sa récusation. Jean-Louis Castagnède déclare ignorer ce lointain lien de parenté. Les autres avocats des parties civiles dénoncent cette « manœuvre » propre à déstabiliser les débats.
Le 1er février, Me Klarsfeld déclare renoncer à réclamer la récusation de Jean-Louis Castagnède. Les organisations juives étaient hostiles à sa démarche.