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28 septembre 1986

France. Élection législative partielle en Haute-Garonne

Les électeurs de Haute-Garonne sont appelés à renouveler les huit députés du département après que le Conseil constitutionnel eut annulé, le 8 juillet, l'élection du 16 mars. Ce nouveau scrutin a pris valeur de test national quand, le 18 juillet, Lionel Jospin, premier secrétaire du P.S. et député de Paris, a accepté de conduire la liste socialiste opposée à celle, unique pour la majorité, qui est conduite par Dominique Baudis, maire (U.D.F.) de Toulouse, qui ne manque pas, tout au long de la campagne électorale, de dénoncer ce « parachutage ». Au terme d'une campagne électorale largement relayée par les médias nationaux, le scrutin – toujours proportionnel, dans l'attente de l'entrée en vigueur de la modification votée par la majorité – donne 45,93 p. 100 (+ 2,82 p. 100 par rapport au 16 mars) à la liste d'union R.P.R.-U.D.F.-C.N.I.P., qui enlève quatre sièges, contre quatre également au P.S. qui, avec 37,38 p. 100 des suffrages, ne perd que 0,5 p. 100, malgré la présence de deux autres listes de gauche absentes en mars. Le Front national (— 1,06 p. 100) et le Parti communiste (— 1,65 p. 100) reculent tous les deux.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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