29-31 octobre 2017
Belgique. Séjour du dirigeant indépendantiste catalan Carles Puigdemont à Bruxelles
Le 29, le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken (Alliance néo-flamande, N-VA) déclare que le chef de l’exécutif de la Catalogne Carles Puigdemont, destitué par Madrid à la suite du vote de la déclaration unilatérale d’indépendance par le Parlement catalan, pourrait demander asile en Belgique. Il déclare douter que le dirigeant indépendantiste puisse bénéficier d’un « procès équitable » dans son pays. Le Premier ministre Charles Michel lui demande aussitôt de « ne pas jeter de l’huile sur le feu ».
Le 30, Carles Puigdemont et cinq membres de l’exécutif catalan destitué arrivent à Bruxelles.
Le 31, le dirigeant indépendantiste catalan affirme lors d’une conférence de presse qu’il est en Belgique par « liberté et sécurité », alors que le parquet général espagnol a lancé des poursuites pour rébellion contre les membres de l’exécutif catalan destitué. Carles Puigdemont indique que les indépendantistes respecteront les résultats du référendum du 21 décembre convoqué par Madrid. Charles Michel déclare que Carles Puigdemont sera « traité comme n’importe quel citoyen européen ».