29 décembre 1988
Libye - France. Libération des deux filles de Jacqueline Valente
Les filles de Jacqueline Valente, Marie-Laure et Virginie Bétille, âgées respectivement de sept et six ans, sont libérées à Tripoli avant d'être rapatriées en France. Elles avaient été enlevées en Méditerranée, à bord du bateau Silco, en novembre 1987, en compagnie de leur mère et de cinq ressortissants belges, par le groupe palestinien Abou Nidal qui les accusait d'être des espions israéliens. Après les promesses contradictoires d'un porte-parole du groupe Abou Nidal à la famille venue passer Noël à Beyrouth où elle pensait que les otages étaient détenus, l'entremise obscure du colonel Kadhafi dans la libération des fillettes laisse à penser qu'elles se trouvaient en fait depuis longtemps, voire depuis toujours, en Libye qui est une des terres d'accueil du groupe terroriste. L'entourage de Charles Pasqua, ancien ministre de l'Intérieur, revendique une part de responsabilité dans cette libération qui, selon le gouvernement français, s'est au contraire négociée d'« État à État ».