29 juillet-3 août 1990
Hongrie. Élection définitive du président de la République
Le 29, les Hongrois se prononcent par référendum sur le mode de désignation du chef de l'État. Organisé à la demande du Parti socialiste (P.S.H., ex-communiste), qui souhaitait défendre ses chances au suffrage universel, il est pour ce dernier un échec complet : le taux d'abstention dépassant 80 p. 100, le référendum est annulé. Le chef de l'État doit donc être élu par le Parlement.
Le 3 août, Arpad Göncz, soixante-huit ans, président de la République par intérim depuis le 2 mai, est confirmé dans son poste par le Parlement, où il obtient deux cent quatre-vingt-quinze voix contre treize. Ce membre fondateur de l'Alliance des démocrates libres (SzDSz, opposition), au passé exempt de toute compromission avec le régime communiste, avait été élu en mai dès la première séance du Parlement à la suite d'un accord entre le Forum démocratique (M.D.F., centre droit) du Premier ministre Jozsef Antall et l'Alliance des démocrates libres (SzDSz), principal parti d'opposition.