3-17 décembre 2012
France. Accord sur une nouvelle élection à la présidence de l'U.M.P
Le 3, Jean-François Copé, élu en novembre à la présidence de l'U.M.P. par les adhérents, et François Fillon, candidat battu qui conteste les résultats du scrutin, se rencontrent, à la demande de l'ancien président Nicolas Sarkozy, en vue de solder leur contentieux qui paralyse leur parti et ternit son image.
Le 4, des personnalités « non alignées » de l'U.M.P., conduites par Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire, réclament la tenue d'une nouvelle élection dans un délai de trois mois et la dissolution du groupe parlementaire créé par les partisans de François Fillon à l'Assemblée nationale.
Le 17, Jean-François Copé et François Fillon rendent public un accord, conclu sous l'égide de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui prévoit l'organisation d'une nouvelle élection à la présidence de l'U.M.P. en septembre 2013 – le premier n'envisageait pas sa tenue avant les élections municipales de 2014, tandis que le second la souhaitait avant l'été. Les deux hommes conviennent également de créer une haute autorité chargée de gérer le processus électoral, de confier à un groupe de personnalités le soin d'engager une réforme des statuts du parti, et de mettre en place un partage de la gouvernance de l'U.M.P. en doublant les titulaires des postes clés. François Fillon s'engage à dissoudre son groupe parlementaire et à renoncer à toute action judiciaire. Cet accord intervient alors que l'ancien président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer menaçait d'organiser un référendum sur la question parmi les parlementaires U.M.P.