3-17 janvier 2004
Égypte. Crash aérien au large de Charm el-Cheikh
Le 3, un Boeing-737 de la compagnie charter égyptienne Flash Airlines qui assurait la liaison entre Charm el-Cheikh et Paris via Le Caire s'abîme en mer Rouge quelques minutes après son décollage. Il n'y a pas de survivants parmi les cent quarante-huit personnes qui se trouvaient à bord, dont cent trente-trois touristes français – l'avion était affrété par des voyagistes français. L'accident relance le débat sur la sécurité des transports aériens et notamment des vols assurés par des compagnies charters.
Le 5, les autorités helvétiques rendent publics les rapports d'inspection des appareils de Flash Airlines justifiant l'interdiction d'atterrir en Suisse qui frappait cette compagnie charter depuis octobre 2002. La Direction générale de l'aviation civile française, qui reconnaît avoir été informée, affirme que des contrôles postérieurs opérés en France n'avaient pas révélé de problèmes. De son côté, la direction de Flash Airlines rejette les accusations suisses, faisant état d'un simple litige financier avec l'aéroport de Zurich.
Le 17, les deux boîtes noires du Boeing sont retrouvées. Leur première analyse, confortant les observations réalisées dans la zone de chute, exclut l'hypothèse d'un acte terroriste.