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3-23 janvier 2007

Somalie. Difficile maintien de la paix

Le 3, le Kenya annonce la fermeture de sa frontière avec la Somalie afin d'empêcher les combattants des Tribunaux islamiques de pénétrer sur son territoire. Chassés de Mogadiscio en décembre 2006 par les forces gouvernementales aidées de l'armée éthiopienne, ces derniers se sont retranchés dans le sud du pays, dans la région de Ras Kamboni, à la frontière kenyane. De leur côté, les États-Unis renforcent leurs patrouilles au large des côtes somaliennes à partir de leurs bases régionales.

Le 6, divers incidents et une manifestation contre l'« occupation éthiopienne » font deux morts à Mogadiscio. Devant l'hostilité de la population, le gouvernement annule les opérations de désarmement, qui demeurent sans effet.

Le 8, l'aviation américaine intervient dans le sud du pays contre « les principaux dirigeants d'Al-Qaida dans la région ».

Le 8 également, le président Abdullahi Yusuf Ahmed fait son retour dans la capitale.

Le 12, alors que l'insécurité prévaut toujours à Mogadiscio, le gouvernement et les chefs de clans signent un accord visant à intégrer les milices dans une nouvelle armée nationale.

Le 12 également, les forces gouvernementales et éthiopiennes annoncent avoir pris le contrôle de la région de Ras Kamboni.

Le 19, l'Union africaine adopte le principe du déploiement d'une force de maintien de la paix en Somalie, préalable à l'envoi de casques bleus par l'O.N.U. La question de son financement demeure. Les bailleurs de fonds, notamment européens, exigent en contrepartie des gestes d'ouverture politique de la part du gouvernement somalien.

Le 21, l'un des dirigeants des Tribunaux islamiques, Cheikh Cherif Ahmed, est arrêté à la frontière entre la Somalie et le Kenya.

Le 23, les premiers soldats éthiopiens commencent à quitter Mogadiscio.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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