3-25 avril 2019
Japon - France. Nouvelle arrestation et nouvelle libération sous caution de Carlos Ghosn
Le 3, le conseil d’administration de Renault décide de ne pas verser à l’ancien PDG Carlos Ghosn, arrêté au Japon en novembre 2018, la part variable de son salaire pour 2018, soit 224 000 euros, et de réduire le montant annuel de sa retraite de 788 000 à 14 000 euros.
Le 4, Carlos Ghosn est arrêté et placé en garde à vue par la justice japonaise pour la quatrième fois, pour « abus de confiance aggravé ». Il est soupçonné d’avoir détourné à son profit une partie des financements versés au concessionnaire exclusif de Renault-Nissan à Oman.
Le 9, l’avocat de Carlos Ghosn diffuse devant un parterre de journalistes, à Tōkyō, une vidéo dans laquelle l’ancien PDG dénonce un complot ourdi contre lui par certains dirigeants de Nissan opposés à la fusion projetée de Renault et Nissan.
Le 25, Carlos Ghosn bénéficie d’une nouvelle libération conditionnelle en échange du versement d’une caution de 500 millions de yens.