3-25 février 2003
Corée du Nord - États-Unis. Poursuite des provocations de Pyongyang
Le 3, les États-Unis se déclarent prêts à l'envoi de bombardiers lourds en Extrême-Orient afin de renforcer les forces de dissuasion opposées à la Corée du Nord, qui s'est retirée en janvier du traité de non-prolifération nucléaire.
Le 5, Pyongyang annonce le redémarrage de sa centrale nucléaire de Yongbyon que Washington soupçonne de produire de l'uranium enrichi à usage militaire. La Corée du Nord réplique aux dénonciations des États-Unis en affirmant être prête à « répondre à la guerre par la guerre ».
Le 12, l'Agence internationale de l'énergie atomique saisit le Conseil de sécurité de l'O.N.U. – seul habilité à prendre des sanctions – de la violation, par Pyongyang, de l'accord de désarmement nucléaire signé en octobre 1994.
Le 12 également, la C.I.A. confirme que la Corée du Nord dispose d'un missile porteur de têtes nucléaires susceptible d'atteindre la côte ouest des États-Unis.
Le 25, jour de l'investiture à Séoul du nouveau président sud-coréen Roh Moo-hyun, partisan du dialogue avec la Corée du Nord, cette dernière procède à un essai de missile sol-mer de moyenne portée dans les eaux internationales de la mer du Japon.