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3-25 janvier 1990

Panamá. Reddition de Manuel Noriega et fin de l'opération Juste Cause

Le 3, le général Noriega accepte de se rendre aux forces américaines qui encerclent l'ambassade du Vatican, où il est réfugié depuis le 24 décembre. Auparavant, des dizaines de milliers de Panaméens avaient manifesté autour de la nonciature pour exiger que l'ancien homme fort du pays soit livré à la justice.

Le 4, le général Noriega arrive sur une base militaire de Floride. Il est inculpé de trafic de drogue par un tribunal de Miami, dont il conteste la compétence. Il se présente comme un « prisonnier politique ».

Le 5, faisant écho aux critiques de certains membres du Congrès contre l'intervention militaire américaine au Panamá déclenchée le 20 décembre, le président George Bush tente de rassurer les dirigeants latino-américains. Le retrait des troupes d'intervention américaines du Panamá se poursuit. De son côté, le nouveau président Guillermo Endara cherche à rompre son isolement diplomatique en Amérique latine en affirmant qu'il n'est pas la « marionnette » de Washington. Le 18, il lance un appel à l'aide internationale pour la reconstruction du pays.

Le 25, George Bush répond à cet appel en annonçant l'octroi de 1 milliard de dollars au Panamá, destinés à compenser les destructions occasionnées par l'opération Juste Cause et à rétablir l'économie sinistrée du pays.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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