3-29 juillet 2017
Maroc. Évolution de la situation de crise dans le Rif
Le 3, le gouverneur de la région du Rif, où le mouvement de protestation du Hirak sévit depuis octobre 2016, annonce le retrait progressif des forces de l’ordre des villes d’Al-Hoceima, fief de la contestation, et d’Imzouren.
Le 20, à Al-Hoceima, les forces de l’ordre empêchent la tenue d’une manifestation – interdite – en faveur de la libération des contestataires arrêtés. Des violences s’en suivent.
Le 25, le tribunal d’Al-Hoceima condamne le journaliste Hamid al-Mahdaoui, du site d’information Badil.info, à trois mois de prison ferme pour avoir incité des personnes à « participer à une manifestation interdite ». Sept journalistes ont été arrêtés à Al-Hoceima depuis le début du mouvement.
Le 29, à la faveur de la Fête du trône, le roi Mohammed VI gracie cinquante-huit des cent soixante-seize protestataires arrêtés dans le Rif, mais pas le chef de file du Hirak, Nasser Zefzafi, emprisonné depuis mai et dont le procès a débuté le 10.