3-29 novembre 2004
France. Tentatives de négociations sur la crise politique en Polynésie
Le 3, un conseiller de l'Élysée reçoit les délégations des partisans du leader indépendantiste Oscar Temaru, président de la Polynésie élu en mai et renversé en octobre, et de Gaston Flosse, sénateur U.M.P., qui l'a remplacé à la présidence du territoire. L'hypothèse de nouvelles élections est évoquée par le président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré (U.M.P.), ainsi que, le lendemain, par Brigitte Girardin, ministre de l'Outre-Mer.
Le 15, le Conseil d'État, saisi par Gaston Flosse après sa défaite en mai, annule les élections territoriales dans les circonscriptions des Îles du Vent, qui regroupent 75 p. 100 de l'électorat.
Le 23, à l'issue de la première séance de négociations au ministère de l'Outre-Mer, les représentants des deux parties lancent un appel commun à l'« apaisement des tensions » en Polynésie française.
Le 25, le Conseil d'État ordonne l'évacuation du palais présidentiel, occupé depuis octobre par des partisans d'Oscar Temaru qui ne reconnaissent pas la validité de l'élection de Gaston Flosse.
Le 29, Gaston Flosse, invoquant la poursuite de l'occupation de plusieurs bâtiments publics par des militants indépendantistes, annonce qu'il met fin aux négociations.
Le 10 décembre, le Conseil d'État confirmera la légalité de la motion de censure déposée en octobre contre Oscar Temaru et celle de l'élection de Gaston Flosse qui l'avait suivie.
