3-30 avril 2011
Égypte. Poursuite de la contestation
Le 3 s'ouvre au Caire le procès de l'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adly, poursuivi pour blanchiment d'argent, détournement de fonds et pour avoir ordonné de tirer sur les manifestants pendant le soulèvement populaire.
Le 8, des centaines de milliers de personnes réunies sur la place Tahrir demandent de nouveau le jugement de l'ancien président Hosni Moubarak, dénonçant l'attitude du Conseil suprême des forces armées qui dirige provisoirement le pays et réclamant la démission du maréchal Mohammed Hussein Tantaoui qui le préside.
Le 13, Hosni Moubarak et deux de ses fils, Gamal et Alaa, sont placés en détention provisoire dans le cadre de l'enquête sur la répression des manifestations de janvier et février au Caire.
Le 16, la justice ordonne la dissolution de la formation d'Hosni Moubarak, le Parti national démocratique, au pouvoir jusqu'en février.
Le 30, la confrérie islamiste des Frères musulmans, principal mouvement d'opposition, annonce la création d'un parti politique civil dans la perspective des élections législatives prévues en septembre.