3-30 juin 1987
France. Suite de la procédure visant à mettre Christian Nucci en accusation devant la Haute Cour
Le 3, le bureau de l'Assemblée nationale déclare recevable la demande de la majorité de faire comparaître Christian Nucci devant la Haute Cour de justice. L'ancien ministre socialiste de la Coopération devra ainsi répondre de sa participation à des détournements de fonds dans l'affaire du Carrefour du développement.
Le 9, la commission parlementaire chargée d'examiner la proposition de mise en accusation de Christian Nucci est constituée. Elle comprend quinze membres (6 P.S., 4R.P.R., 3 U.D.F., 1P.C.F., 1F.N.).
Le 10, le bureau de l'Assemblée nationale déclare irrecevable la proposition, déposée le 2 par les députés socialistes, de mise en accusation de Charles Pasqua devant la même Haute Cour. Cette démarche visait l'attribution, par la D.S.T., du « vrai-faux » passeport grâce auquel Yves Chalier, ancien chef de cabinet de Christian Nucci, avait pu fuir au Brésil.
Le 30, la « commission Nucci » vote, par 8 voix contre 6, la mise en accusation de l'ancien ministre devant la Haute Cour.