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3-30 novembre 1992

Angola. Signature d'un cessez-le-feu entre le gouvernement et l'U.N.I.T.A

Le 3, les affrontements qui opposaient depuis le 31 octobre, notamment à Luanda, l'armée aux troupes de l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (U.N.I.T.A.) cessent. Le mouvement de Jonas Savimbi, qui n'avait pas accepté sa défaite aux élections générales des 29 et 30 septembre, sort décapité des combats, dont le bilan s'élève à plusieurs milliers de morts. L'U.N.I.T.A. contrôle toutefois les deux tiers du territoire national.

Le 26, le gouvernement du président José Eduardo Dos Santos et Jonas Savimbi, qui refusait depuis les élections de septembre tout contact avec le Mouvement pour la libération de l'Angola (M.P.L.A.) au pouvoir, concluent un cessez-le-feu. Les deux parties s'engagent à respecter les accords de paix signés à Lisbonne en mai 1991. À leur demande, le Conseil de sécurité des Nations unies prolongera, le 30, jusqu'au 31 mai 1993 le mandat de l'O.N.U. dans le pays, qui devait expirer à la fin du mois.

Le 27, le président Dos Santos nomme au poste de Premier ministre Marcolino Moco, secrétaire général du M.P.L.A. et membre, comme Jonas Savimbi, de l'ethnie majoritaire des Ovimbundus, jusque-là sous-représentée.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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