3-30 octobre 2015
Syrie. Intensification des initiatives diplomatiques
Les 3 et 4, l’aviation turque intercepte des avions de chasse russes qui avaient pénétré dans l’espace aérien turc. Ankara dénonce la campagne de bombardements engagée par Moscou en Syrie fin septembre.
Le 4, l’organisation État islamique (E.I.) détruit l’arc de triomphe du site antique de Palmyre qu’elle occupe depuis mai.
Le 7, la marine russe expérimente de nouveaux missiles de croisière navals à longue portée, tirés depuis la mer Caspienne sur des cibles en Syrie.
Le 9, le Pentagone annonce la suspension de son programme de formation de combattants syriens à la lutte contre l’E.I., qui s’avère inefficace.
Le 9 également, l’aviation française mène son deuxième raid depuis septembre, dirigé contre un camp de l’E.I. à Raqqa dans lequel s’entraînaient des djihadistes français.
Le 16, les autorités reconnaissent que des troupes iraniennes participent à l’offensive militaire menée depuis le début du mois entre Homs et Alep en vue de sanctuariser la plaine côtière.
Le 20, le président Bachar al-Assad, qui quitte pour la première fois son pays depuis le début des troubles en 2011, rencontre à Moscou le président russe Vladimir Poutine. Les jours suivants, ce dernier développe une offensive diplomatique en faveur d’une solution politique à la crise syrienne, évoquant la perspective d’élections.
Le 23, les chefs de la diplomatie américain, russe, turc et saoudien se réunissent à Vienne (Autriche) pour évoquer la situation syrienne.
Le 30, le ministre iranien des Affaires étrangères est invité par ses homologues à participer à une deuxième réunion dans la capitale autrichienne en compagnie d’une quinzaine d’autres représentants européens et proche-orientaux. Les participants continuent de diverger au sujet du sort du président Bachar al-Assad.
Le 30 également, Washington, qui juge insuffisant le bilan des bombardements des positions de l’E.I., annonce l’envoi d’une cinquantaine de membres des forces spéciales dans le nord-est du pays contrôlé par les forces kurdes, afin d’encadrer ces dernières.