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3-31 août 2023

France. Procédures pour violences policières présumées à Marseille

Le 3, la chambre d’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) décide de maintenir en détention le policier de la brigade anticriminalité (BAC) soupçonné d’avoir tiré au lanceur de balles de défense (LBD) sur un jeune homme, à Marseille, début juillet, en marge des émeutes consécutives à la mort de Nahel Merzouk, tué par un policier à Nanterre (Hauts-de-Seine) en juin. Les syndicats Alliance et UNSA-Police jugent que la décision n’est « pas de nature à apaiser le malaise légitime » exprimé par les centaines de policiers qui se sont mis en arrêt-maladie pour protester contre le placement en détention provisoire de leur collègue.

Le 10, trois membres de l’antenne marseillaise du RAID sont mis en examen pour « violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner » dans le cadre de l’enquête sur la mort par arrêt cardiaque d’un jeune homme, Mohamed Bendriss, touché par un tir de LBD pendant les émeutes de début juillet. Les policiers sont placés sous contrôle judiciaire. Les enquêtes de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et de la police judiciaire ont établi que la victime participait aux pillages.

Le 31, un policier est mis en examen et placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de la quatrième enquête ouverte à Marseille pour des faits de violences policières présumées commis en marge des émeutes de fin juin début juillet. L’enquête vise des faits de « violences en réunion avec arme […] par personne dépositaire de l’autorité publique », « abus d’autorité pour faire échec à l’exécution de la loi » et « menace ou acte d’intimidation en vue de déterminer une victime à ne pas déposer plainte ou à se rétracter ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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