3-4 juillet 1991
États-Unis. Accords entre I.B.M. et Apple et Siemens
Le 3, le groupe américain I.B.M., numéro un mondial de l'informatique, signe avec Apple, son principal rival, une lettre d'intention pour une alliance technologique. L'objectif est de constituer une société commune destinée à produire des logiciels compatibles avec les matériels des deux sociétés. Il s'agit, pour le géant américain, d'un changement radical de politique, dicté par une vision plus réaliste de la concurrence, aussi bien nationale qu'internationale, au moment où l'informatique mondiale traverse une profonde crise. Cette nouvelle orientation sera confirmée, le 2 octobre, par la conclusion d'une véritable alliance entre I.B.M. et Apple.
Le 4, c'est avec le groupe allemand Siemens qu'I.B.M. annonce vouloir coopérer dans le secteur des composants électroniques. Cet accord, ébauche d'une éventuelle coopération américano-européenne, est essentiellement destiné à lutter contre l'hégémonie japonaise sur le marché des puces.