3 août-3 septembre 2011
Israël. Poursuite de la contestation sociale
Le 3, le Parlement adopte une loi sur le logement devant permettre d'accélérer les mises en chantier, en réponse à la forte contestation sociale qui agite le pays depuis juillet pour protester contre la hausse effrénée du prix des logements.
Le 4, les dirigeants du mouvement de contestation, qui jugent que cette loi ne peut satisfaire leurs revendications, lancent de nouveau un appel à manifester.
Le 6, quelque trois cent mille personnes se rassemblent à Tel-Aviv autour du slogan: « Le peuple exige la justice sociale ».
Le 7, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou annonce la création d'une commission chargée d'étudier les revendications des contestataires en matière de logement, d'éducation et de santé.
Le 11, arguant de la crise du logement, le gouvernement autorise la construction de mille six cents habitations dans la colonie juive de Ramat Schlomo, à Jérusalem-Est. Annoncée initialement en mars 2010 lors d'une visite du vice-président américain Joe Biden, cette extension avait alors provoqué une crise diplomatique avec Washington.
Le 12, des dizaines de milliers de personnes manifestent dans plusieurs villes d'Israël, à l'appel des organisateurs du mouvement de contestation.
Le 25, à la suite d'un accord avec le gouvernement sur leurs conditions salariales et d'emploi, les médecins mettent fin à cinq mois de grève. Nombre d'entre eux participent au mouvement de contestation sociale.
Le 3 septembre, quelque quatre cent mille Israéliens manifestent à Tel-Aviv et dans une quinzaine de villes du pays, afin de relancer le mouvement de contestation sociale qui prône l'instauration d'un « État-providence ».