3 octobre 1990
France. Opposition à la contribution sociale généralisée
Le 3, le Conseil des ministres adopte le projet de contribution sociale généralisée (C.S.G.), présenté par Claude Evin, ministre de la Santé. Cette contribution, destinée à rééquilibrer les finances de la Sécurité sociale, doit alléger les prélèvements sur les salaires en sollicitant les revenus du capital, ainsi que les retraites ou indemnités de chômage imposables. D'un taux de 1,1 p. 100, elle devrait rapporter 37,5 milliards de francs. Ce projet d'impôt nouveau suscite une levée de boucliers, tant à droite (R.P.R., U.D.F.) qu'à gauche (P.C.F.), ainsi que de la part des syndicats, à l'exception de la C.F.D.T.