30 janvier-10 février 1983
États-Unis - Europe. Visite du vice-président George Bush en Europe
Le 30, le vice-président américain George Bush commence par Bonn une tournée en Europe occidentale.
Le 31, à l'issue d'une rencontre de George Bush avec le chancelier Kohl, Bonn et Washington se déclarent prêts à « examiner toutes les offres sérieuses de négociation de l'Union soviétique ». À Berlin-Ouest, Bush lit en public une « lettre ouverte aux Européens » dans laquelle le président Reagan propose à Iouri Andropov de le rencontrer « pour signer un accord qui garantisse que toutes les armes nucléaires de moyenne portée, américaines et soviétiques, basées au sol disparaissent de cette planète ». Iouri Andropov estime, le 2 février, qu'il n'y a « rien de nouveau » dans cette proposition.
Les 2 et 3 février, George Bush se rend à La Haye, puis à Bruxelles.
Le 4, il est à Genève où, parlant devant le comité du désarmement des Nations unies, il souligne que l'« option zéro » n'est pas « à prendre ou à laisser » et qu'elle peut servir de base de discussion. Il rencontre ensuite les délégués soviétiques aux négociations sur les euromissiles et sur les armes stratégiques qui ont repris respectivement les 27 janvier et 2 février.
Du 5 au 7, le vice-président américain est à Rome où il s'entretient avec les dirigeants italiens et le pape Jean-Paul II.
Le 8, George Bush est à Paris et, les 9 et 10, à Londres, où il rappelle que Washington s'oppose à ce que les forces nucléaires française et britannique soient prises en compte dans les négociations américano-soviétiques. En quittant Londres, il affirme qu'il « ne doit y avoir aucun malentendu sur la détermination de l'Alliance atlantique ».