31 janvier 2011
Niger. Élections générales
Des élections législatives et présidentielle sont organisées, onze mois après le coup d'État qui a renversé le président Mamadou Tandja en février 2010, comme l'avait promis le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie dirigé par Salou Djibo. Celui-ci a fait adopter une nouvelle Constitution, en novembre 2010. Le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (P.N.D.S.), principale formation d'opposition, arrive en tête du scrutin législatif avec 39 p. 100 des suffrages. Le Mouvement national pour la société de développement (M.N.S.D.) – au pouvoir jusqu'au coup d'État de 2010 – en obtient 26 p. 100 et le Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine 23 p. 100. Avec respectivement 36,1 p. 100 et 23,2 p. 100 des suffrages, l'opposant historique Mahamadou Issoufou, du P.N.D.S., et Seyni Oumarou, du M.N.S.D., se qualifient pour le second tour de l'élection présidentielle, qui doit se dérouler en mars.