4-11 juillet 1990
États-Unis. Débats sur l'U.R.S.S. et sur l'agriculture au sommet de Houston
Le 4, Mikhaïl Gorbatchev envoie un message à George Bush en prévision de la tenue du seizième sommet annuel des sept pays les plus industrialisés à Houston (Texas), à partir du 9. Il lui demande l'octroi, en plus d'une assistance technique, d'une aide économique à sa politique de réformes durant la période de « transition vers l'économie de marché ».
Le 9, le Japon annonce son intention de lever les sanctions contre Pékin, décidées à la suite de la répression des manifestations étudiantes du printemps de 1989, et de libérer un prêt de 5,4 milliards de dollars à la Chine.
Le 11, la déclaration finale du sommet de Houston reflète l'absence de résultats concrets de la réunion et la persistance de divergences entre les Sept. Ainsi, les États-Unis imposent aux Européens que le principe de l'aide à l'U.R.S.S. soit subordonné aux progrès que celle-ci réalisera sur la voie de l'économie de marché et du désarmement ainsi qu'à « la suspension de son soutien à des gouvernements qui, dans d'autres régions, entretiennent l'instabilité ». De leur côté, les Européens obtiennent que la B.E.R.D. et la Commission européenne soient étroitement associées au F.M.I., à la Banque mondiale et à l'O.C.D.E. dans la mission d'étude de l'économie soviétique engagée par les Sept. Concernant le dossier des subventions aux exportations agricoles, qui oppose les États-Unis aux Européens, la déclaration accorde à ces derniers que le processus de démantèlement des aides s'impose également aux politiques agricoles américaine et communautaire. Les négociations doivent se poursuivre dans le cadre du G.A.T.T.