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4-20 avril 1989

Espagne. Fin de la trêve des attentats

Le 4, l'organisation séparatiste basque E.T.A. annonce la fin de la trêve proclamée le 8 janvier. On attribue cette décision subite à des luttes au sein de l'E.T.A. entre fractions rivales alors que des négociations étaient en cours à Alger entre personnalités gouvernementales et membres de l'organisation.

Le 7, un attentat fait un blessé grave à Irún et, le lendemain, sept bombes explosent le long de la voie ferrée qui relie Pampelune et Vitoria.

Le 10, le gouvernement annonce la rupture des conversations d'Alger en raison de la reprise des attentats. Les principaux dirigeants de l'opposition approuvent cette décision.

Le 12, un garde civil est tué dans un attentat dans la banlieue de Bilbao. Le même jour, deux membres présumés de l'E.T.A. sont interpellés en France, dans l'Hérault, et le lendemain José Luis Corcuera, ministre espagnol de l'Intérieur, rencontre à Paris son homologue français, Pierre Joxe.

Le 18, alors que de nouvelles menaces de sabotage des lignes de chemin de fer sont lancées, l'Algérie expulse vers la République dominicaine six membres de l'E.T.A. réfugiés à Alger, dont les trois dirigeants ayant conduit les négociations avec les autorités espagnoles.

Le 19, l'Algérie renonce à ses « bons offices » entre l'E.T.A. et Madrid. De nouvelles arrestations opérées le lendemain en France dans les milieux nationalistes basques confirment qu'une vaste coopération internationale est mise en place contre l'E.T.A.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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