4-22 septembre 1998
Cambodge. Violente agitation postélectorale
Le 4, cinq membres de la minorité vietnamienne sont tués, à Phnom Penh, par les opposants au régime du Premier ministre sortant, Hun Sen. La tension s'accroît dans le pays depuis les élections de juillet, dont l'opposition conteste les résultats.
Le 7, un attentat à la grenade dans la capitale vise la résidence de Hun Sen, que celui-ci n'habite pas. L'homme fort du pays ordonne l'arrestation de Sam Rainsy, le plus virulent de ses opposants, et l'arrêt des manifestations quotidiennes des partisans de celui-ci.
Le 8, la police déloge les contestataires installés depuis deux semaines devant le Parlement. Les manifestations, violemment réprimées, se poursuivent les jours suivants à Phnom Penh.
Le 14, le prince Norodom Ranariddh, chef du Funcinpec (opposition royaliste), se déclare prêt à négocier et appelle à l'arrêt des manifestations.
Le 22, Hun Sen, Sam Rainsy et Norodom Ranariddh se rencontrent sous l'égide du roi Norodom Sihanouk pour tenter de trouver une solution à la crise politique.