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4-24 mars 2018

Italie. Victoire des formations antisystème aux élections législatives

Le 4, les résultats des élections législatives bouleversent le paysage politique du pays en promouvant des forces politiques antisystème. La Coalition de centre droit, qui regroupe principalement la Ligue (populiste eurosceptique xénophobe) – ex-Ligue du Nord – de Matteo Salvini et Forza Italia (centre droit) de Silvio Berlusconi, arrive en tête avec 37 p. 100 des suffrages et 265 sièges sur 630 – dont 125 pour la Ligue (17,4 p. 100 des voix) qui effectue une forte percée et 104 pour Forza Italia (14 p. 100) qui enregistre un revers. Le Mouvement 5 étoiles (M5S, populiste eurosceptique « antisystème ») de Luigi Di Maio double sa représentation avec 32,7 p. 100 des voix et 227 députés. La Coalition de centre gauche menée par le Parti démocrate (PD, centre gauche) de Matteo Renzi, au pouvoir, est en fort recul avec 22,9 p. 100 des suffrages et 122 élus – dont 112 pour le PD (18,7 p. 100) qui perd plus de la moitié de ses élus. La formation Libre et Égaux (LeU, gauche) de Pietro Grasso obtient 3,4 p. 100 des voix et 14 sièges. Le taux de participation est de 72,9 p. 100. Au Sénat, le M5S obtient 112 sièges sur 315, la Ligue et Forza Italia 57 chacun, le PD 53 et LeU 4.

Le 5, Matteo Renzi annonce sa démission de la direction du PD.

Le 24, aux termes d’un accord entre le M5S et la Coalition de droite, Roberto Fico (M5S) est élu président de la Chambre des députés et Maria Elisabetta Alberti Casellati (Forza Italia) présidente du Sénat – elle est la première femme à occuper ce poste.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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