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4-25 mai 2017

Algérie. Victoire de la coalition au pouvoir aux élections législatives

Le 4, la coalition au pouvoir, formée du Front de libération nationale (FLN) et du Rassemblement national démocratique (RND), conserve la majorité absolue au Parlement à l’issue des élections législatives. Avec 26 p. 100 des suffrages exprimés et 164 sièges sur 462, le FLN de Djamel Ould Abbes est en recul, tandis que le RND d’Ahmed Ouyahia progresse, avec 14,9 p. 100 des voix et 100 élus. Les islamistes, divisés en trois formations, totalisent 67 députés, en léger progrès : le Mouvement de la société pour la paix obtient 6,1 p. 100 des suffrages et 33 sièges, le Rassemblement pour l’espoir de l’Algérie 4,2 p. 100 des voix et 19 élus, et Ennahda 3,7 p. 100 des suffrages et 15 députés. À gauche, le Mouvement populaire algérien (MPA) ‒ 3,7 p. 100 des voix et 13 sièges ‒ progresse, tandis que le Parti des travailleurs ‒ 3 p. 100 des voix et 11 sièges ‒ et le Front des forces socialistes ‒ 2,4 p. 100 des voix et 14 sièges ‒ subissent des revers. Le Front El-Moustakbal, fondé par un dissident du FLN, progresse fortement ‒ 4,1 p. 100 des voix et 14 sièges. Le taux de participation est faible, à 37,4 p. 100, et les bulletins blancs et nuls représentent plus de 20 p. 100 des votes. De nombreux appels au boycottage du scrutin avaient été postés sur les réseaux sociaux.

Le 24, le président Abdelaziz Bouteflika nomme le ministre de l’Habitat Abdelmadjid Tebboune au poste de Premier ministre en remplacement d’Abdelmalek Sellal qui n’est pas parvenu à former un gouvernement élargi aux partis islamistes.

Le 25, Abdelmadjid Tebboune compose un gouvernement comptant une majorité de technocrates, dans lequel le MPA et le Rassemblement pour l’espoir de l’Algérie font leur entrée aux côtés du FLN et du RND.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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