4-26 février 1988
France. O.P.A. de Schneider sur Télémécanique
Le 4, le groupe Schneider lance une offre publique d'achat sur la majorité du capital de la société Télémécanique, spécialisée dans les automatismes industriels, en offrant 3 900 F par action rachetée.
Le 8, Didier Pineau-Valencienne, P.-D.G. de Schneider, annonce détenir plus de 12 p. 100 du capital. Mais il se heurte à la résistance du personnel de Télémécanique, firme employant 14 000 personnes dans le monde, dont 8 500 en France, et qui, grâce à un système d'intéressement et de participation mis en place dès 1930, a permis à son personnel de devenir le plus gros actionnaire du groupe (12 à 15 p. 100).
Le 11, l'intersyndicale des employés organise une manifestation à Paris et en province afin de s'opposer à la tentative de prise de contrôle de Télémécanique par le groupe Schneider.
Le 16, Framatome lance une « contre-O.P.A. amicale » sur Télémécanique, en offrant d'abord 4 150 F par action, puis 4 300 F le 24.
Le 26, c'est au tour de Schneider de faire monter les enchères : son offre est portée à 5 500 F l'action.