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4-26 septembre 2012

Mali. Demande d'une aide militaire étrangère

Le 4, le président par intérim Dioncounda Traoré demande officiellement l'intervention militaire de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (C.E.D.E.A.O.) afin de reconquérir les territoires du Nord occupés par les islamistes et de lutter contre le terrorisme. Mais les militaires, qui ont renversé le président Amadou Toumani Touré en mars et ont rendu le pouvoir aux civils, se déclarent opposés à toute intervention de troupes étrangères.

Le 8, Al-Qaida au Maghreb islamique (A.Q.M.I.) rend publique une vidéo dans laquelle les quatre otages français enlevés en septembre 2010 au Niger et détenus dans le nord du Mali demandent au gouvernement français et aux sociétés minières qui les emploient de verser la « rançon » exigée par les ravisseurs. Deux autres otages français sont aux mains des groupes islamistes dans cette région. La diffusion de cette vidéo intervient alors que la France s'est déclarée prête à apporter son soutien logistique à une éventuelle intervention militaire de la C.E.D.E.A.O. au Mali.

Le 19, A.Q.M.I. accuse Paris « d'appeler à envahir le pays des musulmans maliens » et menace de tuer les quatre otages français.

Le 24, le Mali demande officiellement l'aide de l'O.N.U. Les trois mille trois cents soldats promis par la C.E.D.E.A.O. dans le cadre de la Micema (Mission de la C.E.D.E.A.O. pour le Mali) devraient être déployés dans les territoires du Nord « dans les prochaines semaines ».

Le 26, en marge de la 67e session de l'Assemblée générale des Nations unies, à l'initiative de la France, se tient à New York une réunion sur le Sahel. Le président François Hollande réclame « au plus vite une nouvelle convocation du Conseil de sécurité ». Les États-Unis font part, à cette occasion, de leur réticence à aider au Mali un régime issu d'un coup d'État.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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