4-28 juillet 2015
Syrie. Poursuite des affrontements
Le 4, le groupe État islamique (E.I.) diffuse une vidéo montrant l’exécution par des adolescents de vingt-cinq soldats syriens à Palmyre, qui aurait eu lieu peu de temps après la conquête de la ville par les djihadistes en mai.
Le 22, Washington annonce la mort de Mohsen al-Fadhli, chef présumé du groupe Khorasan, proche d’Al-Qaida, tué à Samarda, dans le nord-ouest du pays, le 8, lors d’un bombardement de la coalition internationale contre l’E.I. dirigée par les États-Unis. Mohsen al-Fadhli était activement recherché pour sa participation à des actes terroristes contre des intérêts occidentaux.
Le 24, à l’issue d’un accord scellé entre Ankara et Washington, l’aviation turque effectue ses premières frappes aériennes sur le nord de la Syrie, dans le cadre de la coalition contre l’E.I.
Le 26, le président Bachar al-Assad admet dans un discours la nécessité pour l’armée de « hiérarchiser ses priorités », en raison de son incapacité à faire face sur tous les fronts. Il réaffirme toutefois n’envisager aucune « solution politique » face au « terrorisme » des islamistes et des rebelles.
Le 28, l’armée et les combattants des Unités de protection du peuple (Y.P.G.), bras armé du Parti de l’Union démocratique syrien, lié au Parti des travailleurs du Kurdistan, reprennent le contrôle de la ville de Hassaké proche de la frontière turque, attaquée par l’E.I. en juin. Les Y.P.G. accusent l’E.I. d’avoir utilisé des gaz toxiques lors des combats.