4-30 septembre 2001
Israël - Autorité palestinienne. Cessez-le-feu palestinien et rencontre Peres-Arafat
Le 4, à Jérusalem, un attentat-suicide, tuant seulement le porteur de la bombe, est revendiqué par le Hamas, qui le présente comme une riposte à l'élimination par Tsahal, en août, du chef du FPLP.
Le 9, trois attentats, près de Jiftlik, en Cisjordanie, à Naharya, à la frontière libanaise, et près de Nétanya, au nord de Tel-Aviv, font sept morts, dont deux kamikazes. L'un de ceux-ci est, pour la première fois, un Arabe israélien.
Du 11 au 15, à la suite de tirs palestiniens, l'armée israélienne opère des incursions particulièrement appuyées dans les territoires autonomes palestiniens, notamment à Jénine, Jéricho, Gaza et Ramallah, faisant dix-sept morts palestiniens.
Le 16, le Premier ministre israélien Ariel Sharon, qui avait annulé, après les attentats terroristes aux États-Unis, le projet de rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, Shimon Peres, et Yasser Arafat, l'autorise à nouveau, soumettant sa réalisation à l'observation d'une période de calme total de 48 heures.
Le 18, Yasser Arafat déclare avoir « donné l'ordre à tous les commandants des services de sécurité de faire respecter le cessez-le-feu sur tous les fronts ». Cette décision est saluée par le gouvernement de Jérusalem. Tsahal annonce son retrait des zones autonomes et l'arrêt de ses « activités offensives ». Des violences, parfois meurtrières, se déroulent les jours suivants.
Le 23, à quelques jours du premier anniversaire de la deuxième intifada, le bilan humain des violences s'élève, selon une organisation non gouvernementale palestinienne, à 560 morts du côté palestinien et à 163 du côté israélien.
Le 26, la rencontre entre le ministre israélien des Affaires étrangères et le chef de l'Autorité palestinienne a enfin lieu, à Gaza. Les deux hommes réaffirment leur volonté de mettre en œuvre les plans élaborés par la commission internationale, présidée par George Mitchell et par le directeur de la CIA, George Tenet, à propos desquels, toutefois, des divergences d'application demeurent.
Le 30, Shimon Peres met en cause l'armée israélienne dans la poursuite des violences, après la proclamation du cessez-le-feu.